LE SILLON

UNE PUBLICATION DE JOHN DEERE
fraises
Agriculture, Vie Rurale   01 Février 2022

Les fraises font leur bonheur

.

Le rêve de cultiver des fraises devient réalité.

Dans leur ferme de fraises à Hamilton, en Virginie, les Wegmeyer s’assoient pour déguster une énorme portion de shortcake et de crème glacée garnie de fraises fraîches. « C’est la tradition », déclare Tyler avec force.

Élevé dans une ferme laitière, Tyler n’a pourtant jamais été un passionné du bétail. C’était les fermes locales de fraises qui l’intéressaient. « La saison des fraises était magique », sourit-il. « Nous allions cueillir les fraises à la ferme et nous mangions un shortcake aux fraises au déjeuner, au dîner et au souper des semaines d’affilée. Je disais que je voulais être cultivateur de fraises quand je serai grand. »

Il vit son rêve aujourd’hui... et se nourrit de shortcakes aux fraises 10 semaines par an avec sa femme, Harriet, et leurs garçons, Torsten (15 ans), Tucker (13 ans) et Colden (11 ans).

Harriet et Tyler se sont rencontrés quand ils travaillaient dans l’agriculture à Washington D.C.

Ils cherchaient activement des terres pour leur famille.

Au-dessus. Kristin O’Rourke et son fils Tiernan cueillent les premières fraises de 2021. Tyler charge son camion de fraises pour les commandes ASC et leurs stands au bord de la route. Avant la pandémie, il était fier de livrer des fraises aux écoles. Des enfants sont venus à la ferme après que les fraises de Wegmeyer étaient au menu.

« Jeunes, nous n’aimions pas nos responsabilités à la ferme laitière, mais aujourd’hui, nous sommes heureux de ces expériences », déclare Harriet. « Nous voulions que nos enfants aient aussi cette vie. »

En 2002, ils ont eu l’opportunité d’acheter les terres et la propriété délabrée d’un fermier grincheux devenu un ami. La propriété, située à 45 minutes de D.C., était une véritable ruine.

La perle rare allait être sauvée. Une route étroite prévue pour les chevaux serpente à travers collines et bois mène au silo en carreaux de céramique Quaker des Wegmeyers.

Les clients de l’autocueillette contournent la tour et sa grange en pierre et arrivent sur le chemin à flanc de collines bordé de champs de fraises. Le long des rangs de fraisiers, des fruits rouges mettent l’eau à la bouche... une vision d’enfance devenue réalité.

Aujourd’hui, Harriet travaille à distance à temps plein et gère les ventes au détail. Tyler exploite et gère le commerce de gros. Et les enfants s’attaquent à diverses tâches.

« Tucker adore les machines, Torsten fait d’excellents beignets et Colden connait toutes les variétés de citrouilles que nous cultivons. Il aide à la commande des graines. Ils aiment travailler à la ferme, mais pas de pression pour qu’ils prennent la relève. Nous voulons qu’ils fassent ce qu’ils aiment », dit Harriet.

Démarrer et grandir. La famille a lancé son entreprise en vendant des citrouilles sur les marchés. « Enfants, nous les vendions pour 20 $ par pickup », explique Tyler. Avant d’avoir des enfants, Harriet et Tyler ont payé 40 $ pour cueillir deux citrouilles. « J’étais abasourdi. »

Je me suis dit : « Je peux faire ça! Je sais faire pousser des citrouilles! »

L’idée est restée, et nous avons tout de suite planté des citrouilles. C’était un bon revenu annexe.

« Les gens nous ont si souvent demandé de venir cueillir les citrouilles à la ferme que nous avons autorisé l’autocueillette en 2008 », explique Harriet.

Ce même automne, le chef Eme­ril Lagasse nous a invités à participer à son émission, et, « BAM! », les choses se sont accélérées.

Ils étaient les producteurs de citrouilles vedettes pour un spécial Thanksgiving filmé au Whole Foods de Fairfax. La responsable des produits du magasin leur a dit qu’elle achèterait « tout ce que vous pouvez faire pousser ».

Avec ce marché de gros et le succès immédiat de l’autocueillette, ils étaient soudain dans le jeu. Et Tyler avait des idées. De grandes idées juteuses et rouges.

Ils ont ajouté des fraises à cueillir dès le printemps. Enfin!

Idées revisitées. « J’ai toujours pensé que j’avais besoin de beaucoup de terres », dit Tyler. Mais cet apriori s’est révélé faux. « Nous avons réalisé que sur 250 acres, nous pouvions cultiver des produits haut de gamme et offrir une expérience agricole authentique. »

Au-dessus. Tyler, Colden, Harriet, Tucker et Torsten Wegmeyer avec la mère de Harriet, Del Pimm, de passage pour la saison. Les beignets tout chauds sont délicieux et rentables pour le stand.

Depuis, l’entreprise a prospéré et évolué. Les propriétaires fonciers leur ont proposé des baux et ils ont augmenter la vente en gros.

Presque toute la récolte de fraises est vendue au détail par le biais de l’autocueillette, des ASC et des stands. Les citrouilles sont vendus moitié au détail et moitié en gros. Tyler est maintenant un agriculteur... et un fabricant de beignets, un distributeur de foin et un éducateur agricole.

Les bénéfices continuent d’augmenter. Ils ont acheté un camion de restauration et vendent des beignets dans leur stand.

L’odeur des beignets chauds qui imprègnent l’air frais de la ferme le matin et le glaçage de fraises qui fond à chaque bouchée sont autant alléchants. Les beignets ont été une véritable aubaine financière.

La créativité a contribué à traverser la pandémie avec un « service à l’auto » pour les commandes et des réservations en ligne pour l’autocueillette. Les réservations sont désormais la norme.

« C’est tellement moins stressant », dit Tyler. Les gens font des réservations et n’ont pas à côtoyer une foule de gens dans le champ. « Je peux parcourir les champs, voir les quantités disponibles, limiter les réservations et prévoir le personnel. Nos chiffres augmentent et la pagaille baisse. »

À la fin de la saison, Harriet se dit que tout cela en vaut la peine. « Nous aimons les gens et l’espoir. Chaque année est pleine de possibilités et nous partageons les hauts et les bas avec nos enfants et la collectivité. » ‡

Lire la suite

Kevin Costner lançant une balle de baseball dans un champ de maïs

AGRICULTURE, SPÉCIALITÉ/NICHE/CRÉNEAU

Jusqu'au bout

L’Amérique célèbre le baseball…et le maïs

gros plan d’un plant de blé

AGRICULTURE, SPÉCIALITÉ/NICHE/CRÉNEAU

La terre et l’âme

Un ministère enraciné dans l’agriculture.