LA JETÉE

Une Publication de John Deere

Samantha Bull et Tad Ward de Bull IV Logging traversent la jetée, tout en discutant du rôle de la débardeuse à pince 648L à un site d’exploitation forestière ardu.

Automne 2022

Une grande fierté

Devant l’adversité, Samantha Bull trouve toujours une solution

Lors d’un chaud matin d’août sur un site d’exploitation forestière dans le comté de Lafayette, en Arkansas, l’équipe de Bull IV Logging récolte du pin sur un terrain de 56,7 hectares (140 acres). Comme si la chaleur ne suffisait pas, l’entreprise est confrontée à un autre défi : deux de ses quatre grumiers sont en panne. La propriétaire Samantha Bull et le contremaître Tad Ward enrôlent des entrepreneurs locaux et quelques-uns de leurs opérateurs pour les aider avec le transport de grumes. Pour garder le rythme de 70 à 80 chargements par semaine que l’entreprise transporte généralement pour Weyerhaeuser, tout le monde doit mettre l’épaule à la roue.

Ce n’est qu’un jour de plus dans la vie d’un abatteur. Météo rigoureuse. Prix élevé du carburant. Pénurie de travailleurs qualifiés. Problèmes à la chaîne d’approvisionnement. Il y a toujours de nouveaux obstacles à surmonter. Bull s’en occupe. « On aura de bons et de mauvais moments, admet Samantha. Malgré les hauts et les bas, les abatteurs trouvent toujours une solution. Nous avons toujours réussi et fait de notre mieux. »

Quatre pour l’exploitation forestière

Samantha Bull sait ce que c’est que de surmonter des difficultés. Elle a grandi à Texarkana, en Arkansas, juste au nord de Genoa, sa ville actuelle. Alors qu’il conduisait un grumier, son père est décédé dans un accident en 1993. L’année suivante, elle a revu son amour de jeunesse et futur mari, Michael. Près de deux décennies plus tard, Samantha est maintenant une heureuse épouse et mère au foyer. Elle et Michael ont deux filles. Celui-ci soutient la famille grâce à son entreprise d’exploitation forestière.

Puis, en mars 2013, la tragédie frappe de nouveau. On a diagnostiqué à Michael un cancer agressif, un lymphome de Burkitt. Il est décédé en novembre de la même année. Veuve à 33 ans, Samantha n’était pas préparée à ce scénario. « Je n’avais pas vraiment prêté attention à l’entreprise, se souvient-elle. C’est Michael qui faisait tout fonctionner, et il adorait ça. »

N’ayant aucune expérience en exploitation forestière, Samantha devait prendre une décision. « Michael avait travaillé si dur pour ce que nous avions. J’ai décidé que je devais continuer. »

Samantha a changé le nom de l’entreprise pour Bull IV Logging, un jeu de mots à double sens. Le « IV » représente une famille de quatre personnes. Cela signifie également que son mari, Michael, était « pour » l’exploitation forestière. « Michael était toujours très pressé, se souvient Samantha. Il avait beaucoup d’énergie et d’ambition. Il était un vrai passionné. »

Samantha voulait préserver l’héritage de son mari, mais les premières années ont été accablantes. « C’était difficile. Je n’ai toutefois jamais vraiment envisagé d’abandonner. J’ai seulement fait de mon mieux. »

L’incarnation de la détermination

Sans la direction de Michael, certains membres de l’équipe sont devenus apathiques et ne semblaient plus s’intéresser à ce qu’il y avait à faire. « Nous avons congédié pas mal d’employés, et aujourd’hui nous avons une bonne équipe, confie Samantha. Sans cette équipe, nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd’hui. »

Un des employés, Tad Ward, était un nouveau contremaître, qui a commencé en juin 2014. Tad a grandi tout en travaillant avec son père et son frère dans l’entreprise d’exploitation forestière familiale. « C’était dur, et les journées étaient longues, mais j’adorais ça », se remémore-t-il.

Les deux familles se connaissaient. Tad avait cessé d’abattre des arbres après la mort de son père, et c’est alors que Samantha l’a approché. « J’ai dit à mon frère, qui travaillait encore dans l’exploitation forestière, que Samantha avait vraiment besoin d’aide. Il m’a dit que je devrais aller l’aider. Je suis heureux de l’avoir fait. »

Samantha attribue beaucoup de mérite à Tad, qui l’a aidée à changer les choses. « Je me suis toujours occupée de la paperasse, mais j’ai beaucoup appris de Tad sur la foresterie et l’exploitation forestière, explique Samantha. Par-dessus tout, il m’a appris à me défendre. Maintenant, je dis simplement ce que j’ai à dire, et cela ne me dérange pas. Je suis devenu plus dure à cuire. »

« Quand elle a commencé, elle ne connaissait pas vraiment l’entreprise, et les gens profitaient d’elle, explique Tad. Elle a persévéré et elle est devenue plus dure et plus forte. J’admire sa détermination et sa volonté de garder l’entreprise. »

Bull et Deere

Bull IV Logging travaillait pour Weyerhaeuser depuis 2015. Ward avait travaillé avec Weyerhaeuser. Il a donc contacté quelques personnes qu’il connaissait. « C’était une étape assez importante », se souvient Bull. « Nous avions été occupés avant, mais nous fonctionnions beaucoup par essais et erreurs. »

Weyerhaeuser possède près de 3 millions d’hectares (7 millions d’acres) de terres forestières dans 11 États du sud, de la Virginie au Texas. Dans la région où Bull IV Logging évolue, Weyerhaeuser possède environ 8 000 acres. Bull IV Logging a éclairci de nombreux terrains dans la région, mais les a surtout procédé à des coupes à blanc dans les cinq ou six dernières années.

Bull IV Logging a toujours utilisé de l’équipement John Deere. Aujourd’hui, l’entreprise compte une débardeuse 748L-II, une abatteuse-groupeuse à roues 643L et deux chargeuses à griffe 437E. Ward opère une débardeuse depuis qu’il a 20 ans. « J’aime le modèle 748L-II. Il est génial dans un sol humide et sur un terrain sec, car il peut tirer une charge impressionnante. Lors de longues opérations de débusquage, vous pouvez faire pivoter le siège pour améliorer la visibilité vers l’arrière et éviter les maux de cou. C’est une machine incroyable. »

La polyvalente abatteuse-groupeuse à roues 643L offre à l’entreprise la flexibilité nécessaire pour répondre à une demande en pleine évolution. « Le modèle 643L est rapide, fluide, convivial et confortable. C’est une excellente machine. Elle est tout à fait capable de faire des coupes à blanc, mais elle peut également faire des premières éclaircies. On ne connaît jamais les marchés. »

Le temps de disponibilité est essentiel au succès de l’entreprise. « Si nous avons même une seule machine en panne, nous ne faisons pas d’argent », explique Ward. « Je viens ici pour faire de l’abattage, et les machines Deere sont robustes et fiables. »

Bull IV Logging dépend du soutien de son concessionnaire John Deere, Stribling Equipment. « On ne pourrait pas demander de meilleures personnes, dit Ward. Si nous avons besoin d’une pièce ou d’un service, elles sont toujours là. Ces personnes font beaucoup pour nous. »

Tad et Samantha dépendent également l’un de l’autre. « Je ne sais pas si j’abattrais encore des arbres en ce moment sans Samantha, explique Tad. Elle en a vraiment plein les bras, chaque jour. La paperasse. La recherche de pièces. Ses deux filles. Nous, ici. C’est une personne et une mère formidable. »

« Je suis très fier du chemin parcouru, de notre point de départ à notre point actuel, avoue Samantha. C’est une grande réussite. » En repensant à la décision de continuer qu’elle a prise il y a une dizaine d’années, elle se dit : « Je suis heureuse de l’avoir fait. »

L’industrie forestière a besoin de plus de femmes comme Samantha. « Il y a peu de femmes en foresterie, poursuit-elle. Au début, ça me dérangeait, mais ce n’est plus le cas. J’adore ça. J’apprends quelque chose de nouveau chaque jour. »

Bull IV Logging est desservie par Stribling Equipment, à Texarkana, en Arkansas.

De gauche à droite. Samantha Bull et Tad Ward de Bull IV Logging discutent de l’assistance sur le terrain avec Bill Tuberville et Shawn Walker de Stribling Equipment. Une abatteuse-groupeuse à roues 643K de John Deere abat un arbre au site d’exploitation forestière. Une débardeuse à pince 648L de John Deere met les rondins en position pour que la chargeuse à griffe 437E s’en occupe.