LE SILLON

UNE PUBLICATION DE JOHN DEERE
Trieur à tambour rotatif de haute technologie

Les frères ont l’un des systèmes de manutention du grain les plus sophistiqués qui soient. Ils ont également leur propre trieur de couleurs et un laboratoire pour tout tester, de la teneur en protéines à celles en gluten.

Technologies Agricoles, Durabilité   01 Juin 2022

Bio haute technologie

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Presque tout ce que vous pensez savoir sur l'agriculture biologique est faux

Beaucoup considèrent les fermes biologiques comme de petites exploitations pittoresques qui utilisent des machines agricoles d’un autre âge. Pourtant, il n’y a rien de petit ou de démodé dans l’exploitation de cultures biologiques de 5 000 acres de la Ferme Bonneterre de Sylvain et Richard Raynault près de Saint-Paul, au Québec.

Ils utilisent les tout derniers systèmes de guidage RTK, et disposent également de l’un des systèmes de manutention et de nettoyage du grain les plus sophistiqués. Les frères ont leur propre trieur de couleurs et un laboratoire pour tout tester, comme la teneur en protéines ou en gluten. Ils mélangent le grain et vérifient chaque envoi pour qu’il réponde aux spécifications des utilisateurs finaux. C’est une opération très sophistiquée.

« La technologie nous a permis de faire la transition vers l’agriculture biologique, elle simplifie considérablement tout ce que nous faisons », explique Richard Raynault. « Si nous cultivions avec de vieilles machines, il serait très difficile d’avoir la précision nécessaire. Les tracteurs d’aujourd’hui se conduisent eux-mêmes et sont si précis que l’opérateur peut être un chirurgien sur la rangée. »

« Les systèmes de collecte de données dans les machines sont également remarquables », ajoute Richard. « Lorsqu’un auditeur d’Ecocert vient vérifier que nous suivons tous les protocoles biologiques, il est toujours impressionné de voir toutes les données dans ‘My John Deere’. Nous pouvons tout lui montrer : quel jour, quelle machine, quel opérateur, quel champ. Il leur fournit tout ce qu’il demande et plus encore. »

Au-dessus. Selon Sylvain Raynault, ils sont passés au biologique pour les opportunités de commercialisation, le défi que cela représente et pour produire des cultures plus saines. Selon Richard Raynault, leurs mentors ont aidé la transition.

Les Raynault sont passés de la culture commerciale conventionnelle à la culture commerciale biologique en 2014. Ils cultivent du maïs, du soja, du blé d’hiver, ainsi que des cultures maraîchères, comme le maïs doux et les pois verts, pour l’industrie de la transformation des aliments. Leur décision de se convertir au bio a été prise pour les opportunités de commercialisation et parce qu’ils étaient à la recherche de nouveaux défis. Ils voulaient cultiver des cultures meilleures pour la santé après le décès prématuré du partenaire de Richard suite à un cancer.

« Le défi était de trouver comment remplacer tous les engrais et pesticides que nous utilisions sans sacrifier le rendement », explique Richard. « Nous remplaçons les engrais chimiques par des couverts végétaux d’engrais verts de trèfle violet et utilisons du fumier des porcheries et des poulaillers de la région. Les mauvaises herbes sont contrôlées avec des herses mécaniques, la culture en rangée et la concurrence des cultures. Nos rotations aident à gérer les maladies et les problèmes d’insectes. »

Les frères attribuent une grande partie de leur réussite au mentorat de Marcel et Michel Frappier, deux agriculteurs biologiques très prospères de la région. Les Raynault, avec trois autres nouveaux agriculteurs biologiques de la région, ont formé un groupe de gestion pour apprendre des succès et des échecs des uns et des autres. Ils ont également régulièrement engagé des agronomes du CETAB (Centre d’expertise et de transfert en agriculture biologique) de Victoriaville pour obtenir des conseils spécialisés en culture biologique.

« Nous avons connu quelques échecs les premières années, mais la transition s’est déroulée beaucoup plus facilement que nous ne le pensions », explique Richard. « Le fait de disposer de l’expertise a fait une grande différence, mais le fait que notre équipe croie en ce que nous faisions était également un facteur important. Si vous essayez de passer au bio tout seul, c’est impossible.

« Ne vous attendez pas à économiser de l’argent en cultivant biologiquement à grande échelle », dit Richard. « Cela coûte plus cher. Vous devez être très bien équipé pour contrôler vos mauvaises herbes. Vous ne pouvez pas couvrir autant d’acres en une heure avec un rotoculteur qu’avec un pulvérisateur. Vos risques globaux sont également plus élevés, mais pour nous, les rendements financiers en valent la peine. » ‡

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