Automne 2024
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Devin Chambers poursuit l’héritage forestier de son grand-père
DURÉE DE LECTURE : 6 MIN
Comme le dit la chanson : il ne pleut jamais dans le sud de la Californie. Le nord de la Californie est une histoire différente. Fortuna ressemble plus à Seattle qu'à San Diego. « C'est très humide ici, explique Devin Chambers, vice présidente de Chambers Logging. Nous utilisons notre chargeuse tout au long de l'hiver. Nous avons des vêtements de pluie et nous travaillons tous les jours tant que c'est sécuritaire. »
Chambers conduit sa camionnette sur une route sinueuse pour s'enregistrer auprès de l'équipe de la chargeuse. Prévisions pour aujourd'hui? De la pluie.
Un arc-en-ciel apparaît le long de la route, un symbole d'espoir et de promesse. Chambers se souvient qu'il y a six ans, elle a perdu son grand-père et le fondateur de l'entreprise, Bob Chambers. « J'étais à côté de la maison de mes grands-parents quand ma grand-mère est venue me dire que quelque chose n'allait pas, se souvient-elle. Devin a trouvé son grand-père inconscient. Elle a ensuite appelé le 911 et a tenté de le réanimer jusqu'à l'arrivée des ambulanciers paramédicaux. Il est décédé six jours plus tard.
Bob était unique en son genre. Il a toujours été le premier dans la forêt et le dernier à fermer la porte de la cour à bois. « Il était très respecté, dit Devin. Il avait un cœur en or et aimait ses employés. » Elle fait une pause, une boule dans la gorge. « Ça me rend émotive d'y penser. »
Devin avait 27 ans. Elle était de retour à sa ville natale de Fortuna, en Californie, arrivant de Sacramento où elle avait obtenu un diplôme en justice pénale. En attendant son tour, elle a recommencé à travailler au bureau de Chambers Logging, comme elle l'avait fait avant d'aller à l'université.
Puis sa vie a changé en un instant. Peu après, sa grandmère Gloria Chambers a commencé à parler de la vente de l'entreprise.

« Il était très respecté. Il avait un cœur en or et aimait ses employés. »
R-E-S-P-E-C-T
Devin se dirige vers le site d'exploitation forestière où elle est accueillie par Billy Little, un conducteur d'appareil de débardage. Little a commencé à travailler pour Bob Chambers quand il avait dix-huit ans — il y a environ un demi-siècle. Il a utilisé chacune des plus de 36 000 heures de fonctionnement de la machine et est une encyclopédie vivante en matière d'équipement forestier.
Pendant ce temps, une chargeuse à grumes 2156G de John Deere s'active tranquillement pour trier d'énormes rondins de bois rouge et de sapin de Douglas. La machine se déplace en douceur et transporte un gros billot. En 1998, l'entreprise a acheté ses premières machines John Deere : trois bouteurs 650G pour débusquer du bois. Elles sont encore utilisées aujourd'hui. « C'est un excellent équipement, observe Devin.
Elle a été élevée par ses grands-parents et a grandi autour de l'entreprise forestière familiale. Jeune fille, elle se souvient d'avoir fait le tour avec son grand-père dans un quatre roues. Elle a commencé à faire la tenue de livres pour l'entreprise au secondaire. « J'étais là tout le temps, se souvient Devin.
La mort de Bob a été un choc. Nous étions en affaires depuis 60 ans, mais il n'était pas malade ou quoi que ce soit, se souvient Gloria. »
Devin a dit à Gloria qu'elle voulait perpétuer l'héritage familial. « Toutes ces familles dépendent de notre entreprise. Il n'y avait vraiment personne d'autre. Je devais être celle qui prendrait ça en main. Je ne voulais pas fermer ces portes. »
« Je ne savais pas comment les gens réagiraient face à deux femmes qui dirigeaient l'entreprise, se souvient Gloria. Mais nous n'avons pas froid aux yeux. Ça a très bien marché. Je ne pourrais pas le faire sans elle, je vous le confirme. »
Devin a parlé aux travailleurs de la scierie qui ont accepté de la laisser terminer leurs contrats. « Je leur ai demandé de m'accorder un an, se souvient Devin. Je me suis enfoncée, puis j'ai appris à nager. »
Little a aidé Devin à apprendre les bases, l'emmenant sur les sites d'exploitation forestière. « Après le décès de Grand-père, je me souviens d'avoir trouvé ce petit aide-mémoire avec des charges par jour et les prix qu'elles représentaient, dit-elle. Je l'ai montré à Billy et il a dit : J'ai fait ça pour lui. J'ai dit : Oh, maintenant je connais tous vos secrets (rires). »
C'était une courbe d'apprentissage rapide, c'est certain. Le plus difficile pour Devin était de gagner le respect des employés, des autres entrepreneurs, des propriétaires fonciers et des travailleurs forestiers. « Quelques fois, les gens se sont moqués de moi ou m'ont parlé durement, mais j'ai tout simplement haussé les épaules, se souvientelle. Ils avaient l'habitude de travailler avec mon grand-père et se sont dit que je ne savais pas de quoi je parlais. Mais une fois qu'ils se sont assis et ont parlé avec moi, leur attitude a changé. »
La partie préférée de Devin dans le travail? « Prouver qu'une femme peut réussir dans un monde d'hommes. Mon plus grand moment de fierté, c'est que nous avons réussi à survivre et à maintenir en activité l'entreprise que mes grandsparents ont construite. »

« Je ne savais pas comment les gens réagiraient face à deux femmes qui dirigeaient l’entreprise. »
Le pignon qui fait tourner l'engrenage
L'entreprise a non seulement survécu, mais elle a prospéré au cours des six années qui se sont écoulées depuis que Devin a pris la place de son grand-père. Aujourd'hui, elle a pris beaucoup d'expansion, emploie 39 personnes et comprend une deuxième équipe d'exploitation forestière.
En 2022, l'entreprise a acheté ses premiers nouveaux équipements: les chargeuses de billots 2156G et 2656G de John Deere. « Ces machines sont excellentes, explique Gloria. Elles sont faciles à utiliser et très fiables. Bob n'achetait pas de nouveaux produits, car c'est ce que font les anciens, ils conservent leurs vieux outils. Mais les vieilles machines tombent en panne. Et quand cela se produit, toute notre équipe s'arrête. Vaut mieux avoir de l'équipement de qualité, croyez-moi. »
« Nos chargeuses sont essentielles à notre exploitation, ajoute Devin. Les chargeuses John Deere durables vous procurent la tranquillité d'esprit. Le service et le soutien exceptionnels de notre concessionnaire local, Papé Machinery, aident à les maintenir en bon état de marche. Et les accords d'entretien nous aident à gérer l'entretien. »
Devin croit que le succès dépend non seulement de trouver le bon équipement, mais aussi de mettre les bonnes personnes au bon endroit, puis de leur laisser le chemin libre. « Rien de cela ne serait possible sans nos employés, dit-elle. Il n'est pas facile de trouver des travailleurs qui veulent faire ce genre de travail, mais le salaire est décent. Et il y aura toujours des gens qui sont fiers d'être des bûcherons coriaces et qui aiment travailler à l'extérieur. Il suffit de les trouver. »
Devin apporte une désinvolture au travail que son grand-père n'avait pas. « C'était toujours très sérieux, se souvient-elle. Je ne suis pas comme ça. Nous aimons nous amuser. Et je garde les lignes de communication ouvertes. Je dis à tout le monde qu'ils peuvent me joindre à tout moment en cas de problème. »
« Devin a juste la bonne façon de parler aux gens, explique Gloria. Bob était de la vieille école. L'atmosphère est différente de celle des hommes d'une autre époque. C'est plus convivial. Aujourd'hui, nous avons de bonnes personnes dans les bois qui veulent venir travailler. Devin est le pignon de l'engrenage. C'est incroyable ce qu'elle a fait. »
Chambers Logging est desservie par Papé Machinery, à Eureka, en Californie.
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