LE SILLON

UNE PUBLICATION DE JOHN DEERE
Melons image

Arrière plan. Rob Chesney a lancé Thames River Melons en 1984 en plantant une acre de cantaloups.

Agriculture, Specialty/Niche   November 01, 2021

Les Meilleurs Marches

L’adversité ouvre de nouvelles occasions au jardin maraîcher.

L’activité est fébrile pour les membres de la famille Chesney et le personnel de Thames River Melons les samedis matin des mois d’été. Il faut beaucoup de planification pour assurer la sortie rationnelle des camions de la ferme d’Innerkip, Ontario, pour préparer les kiosques avant l’ouverture des marchés publics. Mais avec presque quatre décennies d’expérience en marketing direct des légumes, tout est parfaitement orchestré.

« Les samedis sont la grosse journée des marchés publics et nous en avons dix, dit Alex Chesney. Le plus éloigné est situé à East York à Toronto, à environ 90 minutes de la ferme. Mais nous allons à Milton, Guelph et Aberfoyle et à London à l’ouest, et nous allons au marché de St. Jacobs depuis plus de 30 ans. »

Son père, Rob, a lancé Thames River Melons en 1984 avec à peine une acre de cantaloups et de pastèques. Ils ont depuis ajouté les melons de spécialité, les fraises, la rhubarbe, le maïs et plusieurs légumes. Toute la famille participe maintenant d’une façon quelconque.

« Mon père supervise la production et sa femme, Maria, tient les livres et visite les marchés publics chaque semaine, dit Alex. Mon frère, Luke, est ingénieur à plein temps, mais il a beaucoup aidé à faire démarrer notre nouveau service de livraison. Grant, mon frère, et Ella, ma soeur, n’ont que 14 et 12 ans mais vont tous les deux aux marchés publics. Mon mari, Nathan Tebokkel, s’occupe d’apiculture et sécurité alimentaire et aide à la livraison et à la coordination des routes. »

Les marchés publics sont très nombreux en Ontario. Les Ches­ney ont un stand à un ou deux chaque jour. Mais avec un si grand choix, Alex dit rechercher une variété de facteurs avant de considérer un nouveau marché. Il faut d’abord et avant tout équilibrer la capacité du personnel et des véhicules à servir ces marchés.

« Nous essayons de choisir ceux nous permettant de bien répartir le travail, dit Alex. Les samedis étant déjà très affairées, nous évitons d’en prendre trop pour ce jour-là. Et nous tenons compte de l’équilibre des vendeurs du marché. Nous sommes intéressés si nous voyons une lacune. Mais il y a déjà des tonnes de vendeurs, nous ne viendrons probablement pas en ajouter un autre. »

Les marchés publics ont joué un grand rôle dans le plan de marketing de la ferme dès le début. Mais quand les dates d’ouverture des marchés de l’Ontario, du Grand Toronto surtout, ont été reculées en raison de la pandémie en 2020, ils ont dû se débrouiller.

Nouveaux services. « Habitués à acheter chez nous, les clients ont commencé à appeler pour savoir si nous pouvions livrer, dit Alex. ‘Je suppose que oui, laissez-moi voir ce qu’on peut faire.’ Une vraie courbe d’apprentissage. »

Chaque semaine, un long courriel décrit ce que le client recevra à sa porte dans sa boîte d’aliments. Le courriel inclut aussi des inspirations de repas et une recette spéciale qu’à développée Alex. Chaque boîte peut être personnalisée pour commander en vrac des fraises, des concombres et des tomates s’ils veulent faire des conserves ou des confitures. Le service devait d’abord être de courte durée mais tant de gens l’ont adopté qu’ils pensent l’offrir indéfiniment.

Ci-dessus. Thames River Melons est devenu une affaire de famille. (G-D) Nathan Tebokkel, Alex, Ella, Maria, Grant et Rob Chesney (omis Luke Chesney) travaillent tous à maintenir la réputation de la ferme dans le sud-ouest de l’Ontario.

La ferme offre depuis plusieurs années un service d’auto-cueillette mais a élargi son offre quand Alex est revenue à plein temps à la ferme en 2019. Son objectif comme diététicienne est d’offrir plus que des fruits et des légumes. Elle veut éduquer ses clients et les intéresser aux aliments qu’ils consomment. La famille a rénové un vieux bâtiment de la ferme pour en faire un magasin saisonnier. Et ils ont ajouté l’auto-cueillette des légumes et des produits comme les fraises, les framboises et les bleuets.

« Nous avons déjà (début juillet) plusieurs produits (laitue, chou frisé, pois, betteraves, radis, oignons verts) et aurons bientôt des carottes et des pommes de terre, dit Alex. Nous pensons avoir quelque chose de ce que nous cultivons pour initier à la cueillette. » Quand les clients commenceront à se rassembler en groupe, Alex pense utiliser leur nouvelle cuisine pour offrir aussi des cours de cuisine. L’objectif est de créer une expérience alimentaire complète ; un endroit où les clients peuvent découvrir comment poussent les légumes qu’ils consomment. Et après les avoir récoltés, ils peuvent apprendre à les préparer et à les faire cuire.

« Ma passion est de créer un endroit d’expérience agricole où découvrir comment leurs aliments sont produits et d’où ils viennent, dit Alex. C’est ce qui manque à beaucoup d’enseignement sur la nutrition et l’alimentation. »

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