Une Publication de John DeereDean Logging
Hiver 2025
Surmonter les grandes embûches
Dean Logging remporte la bataille difficile de l'exploitation forestière en pente abrupte en Oregon
DURÉE DE LECTURE : 6 MIN
Une crête le long d'un site d'exploitation forestière à environ 90 minutes de route au sud d'Eugene, en Oregon; Keith Gunn, copropriétaire de Dean Logging, arpente la scène. Le paysage est à couper le souffle. Des vallées verdoyantes et ondulées tracent un chemin à travers des montagnes accidentées couvertes de majestueux sapins Douglas.
Le magnifique environnement cache bien les défis de l'exploitation forestière sur ce type de terrain. Auparavant, le bois était abattu à la main avant d'être extrait par des débardeurs à l'aide des poseurs d'élingues et des dépisteurs.
À travers la vallée, Gunn observe une chargeuse forestière 959ML John Deere manœuvrer le long d'une pente abrupte, déplaçant des billots à portée du débardeur. Plus haut, un opérateur récupère les billots avec un grappin motorisé équipé d'une caméra, ce qui lui permet de saisir les billots sans avoir besoin d'un dépisteur.
« Il s'agit d'une exploitation forestière mécanisée de ce côté, explique Gunn. Avant cela, nous avions cinq ou six travailleurs sur le terrain. Maintenant, nous n'en avons plus. C'est beaucoup plus efficace. »
L'entreprise comporte également une abatteuse-groupeuse chenillée 959M de John Deere et une débardeuse à bogie 768L-II de John Deere. Cette approche a permis de réduire, mais non d'éliminer, les bottes au sol.
UNE GRANDE COMMANDE
Plus de la moitié, ou 30 millions d'acres, du territoire de l'Oregon est recouvert de forêt. La taille même du bois d'œuvre ne laisse guère de doutes quant à la raison pour laquelle l'Oregon produit plus de bois d'œuvre et de conifères que tout autre État américain. C'est-à-dire, si on tient compte du terrain en pente. Pas beaucoup de surface plane. C'est surtout vertical. « Ici, c'est de l'exploitation forestière en pente abrupte, observe Gunn.
Le débusquage par câble-grue est le type d'exploitation le plus courant en Oregon. Avant de devenir copropriétaire, Gunn « maniait le crochet », ce qui signifie superviser les débardeurs ou les « adjoints » comme il les appelle.
« ll y a beaucoup à apprendre sur la façon de manier les crochets, dit-il. C'est plus que le simple maniement du débardeur et du câble d'attache à travers la forêt. La gestion des travailleurs, et s'assurer que tout le monde fait ce qui doit être fait, c'est de cela qu'il s'agit. Il y a de nombreuses astuces et différentes choses que vous pouvez faire pour être plus productif. »
La mécanisation en est une. Au cours des deux années qui se sont écoulées depuis qu'il est devenu propriétaire, Gunn a commencé à utiliser de nombreuses machines à ancrage, y compris la chargeuse forestière 959ML et une débardeuse à bogie 768L-II à six roues pour le pelletage, ainsi qu'une abatteuse-groupeuse chenillée 959M. « Avant de devenir mécanisés comme nous le sommes maintenant, nous ne faisions pas nous-mêmes nos coupes de bois, explique Gunn. La débardeuse à bogie fonctionne principalement sur des ancrages, c'est ce qui convient le mieux dans les pentes abruptes. »
Chaque côté reçoit en moyenne de 12 à 14 charges par jour. La mécanisation a beaucoup facilité l'abattage et l'extraction du bois. Le terrain pose souvent des défis pour la gestion des billots lorsqu'ils atteignent la zone de déchargement. En général, l'ébrancheuse-façonneuse ramasse les billots et les traite. La pelle les entasse ou les charge sur un camion. Dans les zones étroites, les opérateurs doivent être plus polyvalents. Les conditions peuvent nécessiter l'utilisation de l'ébrancheuse-façonneuse pour le traitement et le chargement.
« Avant, nous avions cinq ou six travailleurs sur le terrain. Maintenant, nous n'en avons plus. C'est beaucoup plus efficace. »
COURBE D'APPRENTISSAGE RAPIDE
Le grand-père de Gunn, Ray Dean, a fondé l'entreprise en 1973. Contrairement à beaucoup de familles de travailleurs forestiers, Gunn n'a pas grandi dans ce secteur. « J'ai commencé à travailler dans le bois quand j'ai obtenu mon diplôme d'études secondaires en 2010. J'avais travaillé dans une station service et dans un relais routier. Je ne voulais pas aller à l'école, et je voulais faire autre chose. L'exploitation forestière semblait être la meilleure occasion. »
Comme Thomas Edison l'a observé, la plupart des gens ratent des occasions parce qu'il faut porter des salopettes et travailler très fort. Équipé de vêtements de travail, d'un casque de protection, de bottes à bout en acier et d'autres équipements de protection individuelle (EPI), Gunn est parti en forêt à la recherche de son avenir. Et pour poser des élingues.
La pose des élingues est un travail épuisant physiquement. « C'est assez difficile, dit Gunn. Au début, vous êtes comme un petit chevreuil, vous sautez d'un pas à l'autre et vous trébuchez sur tout. Mais vous apprenez ensuite à marcher correctement dans le bois, en levant vos jambes pour ne pas tomber et en brûlant moins d'énergie. En fait, vous commencez à compter vos pas, alors vous pouvez faire 12 pas plus faciles sur une colline au lieu de 10 pas plus difficiles. »
Pour être un abatteur décent, Gunn croit que vous devez commencer en bas de l'échelle et tracer votre chemin vers le haut. « On ne peut pas commencer par le milieu, mais ce n'est pas ce que la plupart des jeunes veulent faire aujourd'hui. »
Après plusieurs années en tant que poseur d'élingues, Gunn a gravi les échelons, passant plusieurs années à utiliser des chargeuses, des façonneuses et des pelles pour apprendre le fonctionnement de l'ensemble de l'exploitation. Il s'est ensuite occupé de la répartition des crochets pendant cinq ans avant de devenir copropriétaire.
L'HÉRITAGE D'UNE GÉNÉRATION
Dean Logging a acheté sa première machine John Deere en 2012. « Depuis, c'est toujours John Deere, explique Gunn. Notre machine pivotante 3156G est imbattable. Elle est imposante et peut gérer tout ce qu'on lui présente. Nous l'utilisons principalement pour le chargement. »
Les filtres et les fluides communs de ces machines est l'une des principales raisons pour lesquelles Dean Logging utilise John Deere; cela facilite l'entretien.
Le temps de disponibilité est essentiel pour que la roue continue de tourner. « Notre concessionnaire local, Papé Machinery fait un excellent travail pour s'occuper de nous, explique Gunn. Ils se mettent à l'œuvre dès qu'il y a un problème. Les pièces sont généralement disponibles le jour même ou le lendemain. »
Un bon équipement et un bon soutien sont importants, mais Gunn doit en fin de compte le succès de l'entreprise à ses employés. Plusieurs d'entre eux travaillent pour l'entreprise depuis cinq à quinze ans. « Nous avons des gens formidables qui se soucient vraiment de faire les choses comme il le faut et de travailler en toute sécurité, explique Gunn. Nous avons tous les mêmes objectifs et nous avons vraiment ce sentiment d'appartenance. »
« Dean Logging a toujours eu une réputation exemplaire, observe Greg Staten, directeur régional, ventes d'équipement, Papé. Machinery. Ils font du travail de qualité et sont appréciés dans la communauté. Ils sont en affaires depuis plus de 30 ans et, avec Keith à la barre, je prévois entre 30 ou 40 années de plus. C'est génial de voir l'héritage d'une entreprise prospère passer à travers des générations. »
« Je suis fier de poursuivre le travail d'une entreprise bien établie, ajoute Gunn. Je veux simplement toujours conserver notre bonne réputation, pour Dean Logging et pour ma famille. »
Dean Logging est desservi par Papé Machinerie, Central Point, en Oregon
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Un groupe de machines pivotantes 3156G de John Deere équipées d'une pince et d'une tête HTH624-C de Waratah qui ramasse les rondins.
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Une machine pivotante 3156G de John Deere équipée d'une tête HTH624C de Waratah qui ébranche des rondins avant de les empiler.
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