LE SILLON

A John Deere Publication
Une excavatrice 470G LC de John Deere déplace un godet rempli de terre d’une lagune pour le déverser dans un camion articulé à benne basculante 410E-II.

Une excavatrice 470G LC de John Deere et un camion articulé à benne basculante 410E-II travaillent ensemble pour restaurer une lagune dans le sud de la Californie.

Printemps 2023

Laisser un héritage

 

La mission d’une entreprise de remodeler la côte californienne et son avenir

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Au cœur d’un projet de restauration de grande envergure sur la côte californienne, Mike Furby, propriétaire de Marathon Construction Corporation, doit garder un œil attentif sur l’ensemble des détails et échéances concernant les travaux.

De tels projets, qui sont devenus monnaie courante pour l’entrepreneur de San Diego, présentent un large éventail de défis. En plus de se déplacer sur les terrains compliqués qui longent le littoral, les employés de Marathon Construction doivent composer avec des règlements gouvernementaux stricts et consulter près d’une douzaine d’organismes participants.

Pourtant, M. Furby prend tout de même le temps de s’arrêter pour admirer la beauté de son environnement. « Qui ne voudrait pas être ici sur la côte? », demande-t-il, en marquant une pause pour bien peser ses mots. « Qui ne voudrait pas travailler au bord de l’océan? » Avec une vue imprenable sur le Pacifique, il est facile de voir pourquoi M. Furby est enchanté par le moment. Et il l’est plus encore par ce qui s’en vient.

Marathon Construction est en train de restaurer la lagune, un effort qui nécessite de déplacer et de remodeler des parcelles importantes de terrain, dans l’espoir d’améliorer la qualité de l’eau et de créer de nouveaux habitats pour les espèces protégées et menacées, dont une variété d’oiseaux et de poissons. Ces projets touchent également des aspects récréatifs, par exemple l’aménagement de sentiers pédestres et de pistes cyclables pour les résidents de la région. Pour M. Furby, ces avantages fournissent une motivation suffisante au fur et à mesure que le projet complexe se déroule.

« Ce sont des projets qui laissent un héritage, dit-il, optimiste, en regardant la côte. Lorsque vous voyez la faune et la flore qui entrent dans la lagune après nos travaux et que vous constatez l’utilisation que fait le grand public de cette dernière, cela procure une grande fierté. Et puisque cette terre est protégée, nous savons qu’elle le restera pour les générations à venir. »

Les secrets du métier

Forte de près d’un demi-siècle d’expérience, Marathon Construction s’est imposée en tant que chef de file fiable pour des projets comme celui-ci. Le comté de San Diego abrite une demi-douzaine de lagunes côtières qui permettent de souffler entre les municipalités et offrent un espace ouvert pour profiter de la vue sur l’océan.

De telles entreprises ne sont pas faciles à mettre en place. En outre, M. Furby estime qu’il a fallu peaufiner le projet pendant environ 15 ans avant que les travaux de restauration ne soient officiellement mis à exécution. Dans le contexte réglementaire strict de la Californie, Marathon Construction doit collaborer avec entre sept et dix organismes responsables des ressources, lesquels ont tous des intérêts en jeu. L’entreprise a toutefois réussi à former, au fil du temps, un groupe d’experts dont les membres possèdent des décennies d’expérience dans ce domaine.

Furby considère RDO®Equipment Co., son concessionnaire John Deere, comme un prolongement de cette équipe de confiance. « Notre philosophie est très semblable. En plus d’aimer travailler en équipe, les employés du concessionnaire sont réceptifs et intègres et accordent une importance capitale au service à la clientèle. Marathon Construction partage ces nobles traits. Ce sont nos valeurs fondamentales. »

Les travaux de restauration des bassins apportent leur lot de surprises aux entrepreneurs, une réalité que Jon Ruth, directeur de l’exploitation de Marathon Construction, connaît bien. Il explique que les sols meubles peuvent souvent poser des défis majeurs à l’équipement de terrassement. « Nous surveillons de très près le rendement de l’équipement et sa constance, explique-t-il. Au fil des ans, John Deere nous a prouvé qu’elle pouvait systématiquement accomplir le travail dans ces types d’environnements. »

Les conditions dans lesquelles le projet est réalisé sont empirées en raison de l’eau salée corrosive, qui peut entraîner la formation de rouille et causer des bris de raccords et de tuyaux.

« Il est essentiel de réduire les temps d’arrêt dans ce secteur d’activité, affirme M. Ruth en hochant la tête pour insister sur ce point. Et le service que nous fournit l’équipe de John Deere est de première qualité. Si une machine tombe en panne, on nous aide le jour même pour remédier à la situation. »

Une longueur d’avance

Travaillant depuis des dizaines d’années en Californie, M. Furby a tiré quelques leçons sur le fonctionnement de l’État, ce qui lui a donné une idée de la direction vers laquelle celui-ci se dirige.

« En plus d’ouvrir la voie à l’adoption d’équipements et de véhicules électriques, l’État de la Californie est chef de file en matière de lutte contre les gaz à effet de serre et les changements climatiques, mentionne M. Furby. Je pense que nous serons témoins d’une transformation de l’industrie : la machinerie électrique remplacera la machinerie émettrice de carbone. D’après ce que j’ai vu, John Deere semble être à la fine pointe de la technologie à cet égard. »

Furby a eu un aperçu d’une nouvelle génération d’équipement de terrassement lorsqu’il a fait la démonstration du bouteur 850 de catégorie X, le premier bouteur à moteur diesel électrique de John Deere à être mis sur le marché. Pendant qu’il déplace des matériaux sur le site, M. Furby souligne que même si la machine n’est pas entièrement électrique, la solution hybride émet moins de carbone qu’un bouteur conventionnel, et cadre donc parfaitement avec les objectifs de restauration de lagunes dans son ensemble.

« Nous l’utiliserions assurément pour un projet comme celui-ci, indique M. Furby en regardant vers le chantier. Tout est une question de lutte contre les émissions, n’est-ce pas? Donc, si nous pouvons réduire notre empreinte carbone, nous faisons notre travail. »

 

Une flamme qui ne s’éteint pas

Lorsque M. Furby s’arrête pour contempler l’arc de Marathon Construction, ses pensées reviennent vers le concept de famille.

Il insiste sur la camaraderie et la confiance entre les employés de longue date, qui sont la véritable source de la « magie » faisant avancer les choses.

Dans la foulée, il souligne toutefois que l’entreprise n’est jamais rassasiée et ne peut se reposer sur ses lauriers.

« Nous ne nous complaisons pas, dit-il en faisant un geste énergique pour mieux préciser sa pensée. La complaisance tue une entreprise. Nous restons engagés. Nous demeurons concentrés sur l’exécution du travail et la réactivité. Et c’est ce qui entretient la flamme en moi. »

Des employés comme Ceifus Johnson, contremaître et chef de chantier de Marathon Construction, concrétisent cette philosophie. M. Johnson a commencé à manœuvrer des machines quand il n’avait que neuf ans, conduisant de petits bouteurs pour l’exploitation de son oncle dans le nord de la Californie. Poursuivant cette passion jusqu’à l’âge adulte, il a finalement décroché un emploi chez Marathon Construction à San Diego. Il souligne qu’il continue d’apprendre chaque jour sur le chantier.

« Je considère tous les projets comme un casse-tête, dit-il. Ils comportent beaucoup de pièces différentes à assembler, qui coïncident toutes entre elles pour réaliser le projet fini. Aucun projet n’est exactement le même, alors une fois sur le siège, vous devez être prêt et vous adapter aux conditions. »

En mettant l’accent sur l’adaptabilité et l’amélioration continue, M. Johnson ressent un lien d’attachement avec les machines qu’il utilise. De nouvelles technologies comme les systèmes GPS intégrés ont changé sa façon de travailler, ajoutant un niveau de précision plus élevé. « L’équipement John Deere s’est amélioré de 110 % au fil des ans pour ce qui est de la qualité et de la puissance qu’il apporte à n’importe quel projet », explique M. Johnson.

Pendant que les équipes redessinent le terrain le long de l’océan Pacifique, M. Ruth énumère les pièges possibles qui pourraient faire dérailler un projet de restauration comme celui-ci. Tout, de la composition du sol à la réglementation rigoureuse des organismes, représente des obstacles à franchir. Il sait cependant que Marathon Construction a été créée pour le long terme, et qu’elle est dotée de l’endurance et de la persévérance que reflète son nom.

« Peu importe à quel point la situation devient difficile, persévérez, affirme M. Ruth. N’abandonnez pas. C’est à ce moment-là que vous êtes perdant. Ne cessez jamais de travailler à l’atteinte de vos objectifs. Gardez la tête basse et continuez d’avancer. »

Marathon Construction Corporation est servie par RDO Equipment Co. de Lakeside, en Californie.

Dans le sens horaire, à partir d’en haut à gauche. Marathon Construction Corporation est en train de restaurer des lagunes comme celle‑ci le long de la côte californienne dans l’espoir d’améliorer la qualité de l’eau et de créer de nouveaux habitats pour la faune. Dave Cunningham dirige l’opérateur d’un bouteur 850L de John Deere près de la lagune à San Diego, en Californie. Brian Stephenson passe devant un bouteur 850 de catégorie X de John Deere et un camion articulé à benne basculante 410E‑II à la fin de son quart de travail. Rafael Vaca, opérateur de Marathon Construction, devant un bouteur 850 E‑Drive de catégorie X de John Deere alors qu’une paire de camions articulés à benne basculante 410E‑II travaille en arrière‑plan. Michelle Teems de Marathon Construction utilise un camion articulé à benne basculante 410E‑II de John Deere.

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